BIAN

BIAN 2018

Baillat et Elektra collaborent une deuxième fois dans le cadre de la BIAN (Biennal Internationale d’Art Numérique) pour un rendu à la fois coloré, effrayant et inconfortable. Rouge en 2016, c’est le vert qui trône en 2018 dans l’exposition questionnant la place de la technologie à l’ère anthropocène avec pour mantra Sing the Body Electric inspiré de Walt Whitman.

Partant du concept d'observation, l'on est revenu à l'idée primaire de l'œil qui observe, tout en proposant quelque chose de très ludique. On s'est éloigné du rouge et du noir plus austères, utilisés l'an dernier. Le choix du jaune et des yeux en grappes de raisin, par exemple, rendent le visuel plus vivant.

BAILLAT

De nos jours, les corps “électrisés” communiquent avec d’autres corps et d’autres systèmes de multiples façons, toujours plus innovantes. [...] il semble plus que jamais nécessaire de questionner notre rapport aux technologies et les conséquences de celles-ci sur la nature.

ELEKTRA

BIAN 2016

La Biennale internationale d’art numérique (BIAN) revient tous les deux ans à Montréal dans le cadre du Festival d’art numérique Elektra. En 2016, sa troisième édition voyait le jour sous le thème AUTOMATA : L'art fait par les machines pour les machines.

Le studio Baillat a choisi d’affirmer l’identité de la BIAN dans la cohésion d’un design très suisse, organisé, millimétré. Pour ce faire, il a appliqué l’idée de cadre, de carrés pour découper l’espace avec un choix de couleurs tranchées de rouge, de noir et de blanc. Un jeu sur les lignes dans la répétition, à l’image d’un canevas ou de la trame marquée d’une imprimante, qui évoque le rythme mécanique.

L’impression produite par la campagne est marquante, franche et codée, s’adressant dans toutes ses déclinaisons à un public d’initiés.

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