À L’ombre des cyprès raconte cet état de flirt avec la dépression, l’idée de se laisser tomber dans l’abysse. Le monstre qui représente ce dark side matérialisé en alter-égo.

La scène où elle est sur la moto avec son monstre était très importante pour moi: ta vie est entre les mains du conducteur, une image forte pour parler de leur relation.

Le champignon symbolise la renaissance, la relation au TOUT (mycélium), la mort et la vie en même temps.

On voulait exposer le côté grandiose, immense et extraordinaire de la nature, autant en micro qu'en macro. On trouvait que c’était magique de trouver des ressemblances à différentes échelles, entre des ruisseaux et des racines, entre du lichen sur une roche et une forêt sur une île…

J’ai aimé le processus de création collaboratif entre deux réalisatrices. Je trouve qu’on s’est laissé beaucoup de place: il y a avait de l’écoute, des challenges mutuels respectueux, des échanges positifs et pertinents.